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Édimbourg mon amour

J’ai connu Édimbourg en mars (car ni la pluie ni le vent ne m’effraie) : clémente, elle m’est apparue sous son meilleur jour. Lors d’un week-end, j’ai découvert le charme de celle qu’on appelle la vieille enfumée, la capitale de l’Écosse.

Day 1

Holyrood Palace
Holyrood Palace

Après être arrivée en fin de matinée, avoir découvert mon Airbnb et avoir dégusté mon premier repas (et première bière locale), je suis prête à découvrir la belle Édimbourg.

Je commence par le Palais d’Holyrood, résidence de la Reine Élisabeth lors de ses déplacements en Écosse. Construit en 1128, le Palais n’a rien perdu de son prestige. Extérieur élégant, quoiqu’un peu lugubre sous les nuages. Intérieur opulent mais avec sa dose de frissons : sont encore visibles les traces de sang laissé par le corps de David Rizzio, assassiné en 1566 sous les yeux de la Reine.

L’Écosse : ses familles royales et ses meurtres.

En remontant la Royal Mile, j’observe des ruelles aussi appelées closes, ainsi que de nombreuses voûtes souterraines et passages cachés. L’occasion parfaite pour découvrir la vieille ville avec sa beauté médiévale, le centre historique de la ville.

Au pied du Château d’Édimbourg, je trouve le Princes Street Garden, magnifique jardin où les fleurs sont visibles à perte de vue et où je peux observer au loin la nouvelle ville, plus moderne, essayant de me séduire avec ses H&M.

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Princes Street Garden

Pour finir la soirée avec un peu d’horreur (j’y prends vite goût), direction le Mary King’s Close : un musée situé sous la Royal Mile avec des visites guidées réalisées par des acteurs en costumes d’époque. De quelle époque, me diras-tu ? Celle où les familles pauvres d’Édimbourg devaient lutter contre la peste et la surpopulation en construisant une ville souterraine. En d’autres termes, le 17ème siècle. Durant 1h, je suis immergée dans ce quotidien (avec quelques histoires de fantômes en bonus).

Day 2

Après avoir fait de beaux cauchemars, je me réveille à Hemma grâce à un brunch de qualité. Lieu délicieusement cool, ambiance healthy : parfait pour commencer ma seconde journée.

Arthur's Seat
Arthur’s Seat

Après le réconfort vient l’effort. Me voilà au sommet d’Arthur’s Seat, au cœur du Holyrood Park. À 251 mètres de hauteur, je m’offre une vue imprenable d’Édimbourg qui s’éveille (ou plutôt qui déjeune, il est déjà 12h avec mes conneries de brunch). Ce volcan éteint pourrait être le site de Camelot, QG des chevaliers de la Table Ronde et du Roi Arthur (l’indice se trouvant dans le nom, littéralement « siège d’Arthur »).

Edinburgh Castle
Edinburgh Castle

Je descends la Royal Mile pour visiter le Château d’Édimbourg. Ancienne résidence royale et prison, il a donné son nom à la ville. Le château regorge d’histoires qui pourraient m’occuper toute la journée (à condition de ne pas avoir peur des guides audio).

Mais pas le temps.

Après un tour du Château, place au Grassmarket. Ancien théâtre d’exécutions publiques reconverti en marché (heureusement), il se situe sur une place remplie de restaurants où je déguste ma 442ème bière du week-end.

Un petit creux ? Je me rends dans le café le moins anonyme de la ville : l’Elephant House. Aussi appelé « le café où JK Rowling a écrit tu-sais-quoi ». Le lieu apparaît sur la to-do list de touristes du monde entier. Et oui, les gâteaux sont incroyables. Mais alors que je fais la queue depuis 20min, je me demande si mon cappuccino en vaut la peine. Bon point : les fans ont customisé les WC en couvrant les murs de références à Harry Potter.

Il se fait tard, le soleil est tombé… Et si je me reprenais un peu de frousse ? Direction le Ghost Bus Tour qui, comme son nom l’indique, me fait découvrir les terreurs d’Édimbourg à bord d’un bus hanté. Malgré un itinéraire prometteur (arrêt dans un cimetière), le bus ne réussit pas vraiment à atteindre son objectif de flippe.

Le retour au Airbnb, dans la nuit noire d’Édimbourg et ses ruelles coupe gorge, est selon moi bien plus terrifiant.

Édimbourg te plaira si…

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Tu n’es pas à la recherche du soleil.

Les légendes urbaines et autres films d’horreur ne te font pas peur.

Tu raffoles de la mythologie celtique et de l’époque médiévale.

Tu aimes la BIÈRE.

Tu n’es pas dérangé(e) par quelques écossais bruyants qui regardent leur match au bar en dégustant quelques fish and chips.

Tu apprécies les grands espaces verts, les promenades en pleine nature et les paysages à couper le souffle.

Verdict : Édimbourg est magnifique, sans surprise. Mais elle n’est selon moi que l’amorce de la découverte d’une Écosse encore plus belle dans ses campagnes.

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Edinburgh Castle

Le saviez-vous : version Édimbourg

  • Le whisky le plus cher du monde à été vendu en Écosse : 1 million d’euros aux enchères.
  • Édimbourg est la ville du Royaume-Uni avec le meilleur ratio d’arbres par habitant. On compte 112 parcs dans toute la ville.
  • L’animal national de l’Écosse… N’en est pas tout à fait un. Il s’agit de la licorne.

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