Quelques news du tourisme #3
À l’aube d’un troisième confinement ou de toute autres nouvelles mesures, il est toujours sympa de prendre quelques news de l’industrie du tourisme.
Comme toujours, ce n’est pas vraiment la joie mais les acteurs du voyage restent motivés. Assez en tout cas pour nous pondre une petite revue d’actualité remplie d’infos plus ou moins insolites.
Un trafic de faux tests négatifs au COVID-19
Au Canada a émergé un nouveau phénomène : la contrefaçon de tests négatifs au COVID-19. En effet, les autorités obligent les touristes de retour au Canada à fournir un justificatif prouvant qu’ils ne sont pas malades. Pour éviter la queue au labo (et potentiellement, ne pas pouvoir embarquer pour cause de virus), certains petits malins ont trouvé une solution.
Pour seulement 100 dollars, il est possible de se procurer un faux négatif. Il semblerait que ce trafic ait majoritairement lieu sur Facebook, à l’aide de tests faits à Tulum ou Cancún sur lesquels on rajoute le nom du voyageur hors-la-loi.
L’absence de standardisation des tests PCR rend possible ces combines. Le souci, c’est qu’entre le 27 décembre et le 3 janvier, on compte déjà 21 vols provenant du Mexique, de la République Dominicaine et de Cuba ayant déclaré des infections au COVID-19 après avoir atterri au Canada.
Pour décourager les fraudeurs, les autorités canadiennes ont décidé de punir ces fausses déclarations d’une amende allant jusqu’à 5000 dollars. Le non-respect des instructions d’entrée au Canada constitue une infraction de la loi sur la mise en quarantaine. Elle est punie quant à elle d’une peine allant jusqu’à 6 mois de prison et 750 000 dollars d’amende.
Source : Le Devoir
Les touristes interdits de coffee-shop à Amsterdam
La capitale des Pays-Bas, bien connue pour sa spécialité aux herbes, est légèrement agacée d’accueillir tous les camés d’Europe. Elle a donc décidé de prendre des mesures pour freiner ce phénomène. Les coffee-shop pourraient purement et simplement devenir interdits aux touristes étrangers et réservés aux locaux.
Le maire d’Amsterdam justifie cette mesure par les nuisances liées au tourisme du cannabis. Il s’agit d’un véritable phénomène. On considère que plus d’un touriste sur deux vient à Amsterdam seulement pour fumer des joints légalement.
Alors que la capitale hollandaise possède une grande offre touristique et culturelle (au-delà de la beuh), elle est fatiguée de voir des français attroupés autour d’une table de coffee-shop, les yeux rouges et les poumons enfumés. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il est question d’interdire les coffee-shops aux touristes.
En effet, cette mesure est déjà effective à Maastricht et à Breda, où les coffee-shops sont réservés aux hollandais. Néanmoins, cette idée ne fait pas l’unanimité. Joachim Helms, porte-parole d’une association de vendeurs de cannabis considère qu’il s’agit d’une mesure contre-productive qui aura pour seul impact d’encourager le commerce de rue.
Source : Euronews
Un Français expulsé d’Australie pour cause de rave party
Il n’y a pas que les bretons qui ont décidé que le Nouvel An était plus important que les mesures pour lutter contre le COVID-19. Un Français de 29 ans en voyage en Australie vient d’être expulsé pour avoir organisé une rave party dans le Queensland.
Cette soirée illégale a eu lieu pour la Saint-Sylvestre à Imbil, une ville située à 110km de Brisbane. La législation en vigueur limite à 50 personnes les rassemblements effectués dans une maison et à 100 personnes dans un lieu public.
C’est la raison pour laquelle ce petit frenchie s’est vu prié par l’Australian Border Force de bien vouloir déguerpir du pays. Son visa vacances-travail a été tout bonnement annulé. Il a été officiellement expulsé le 19 janvier. Ce n’est pas le seul dans ce cas-là, puisque l’ABF a annulé 8 visas depuis mai dernier.
À cette date a été mise en place une opération visant à s’assurer du respect par les étrangers des réglementations gouvernementales liées à la limitation de la propagation du virus en Australie. L’ABF fait respecter les lois relatives à la migration. Elle annule les visas lorsqu’il existe un risque d’ordre sanitaire ou sécuritaire.
Source : Spuntnik
Un centre de vaccination sur un parking Disneyland
On n’en finit pas de découvrir de nouvelles limites à la lutte contre le virus. Le parc Disneyland de Anaheim en Californie, fermé depuis 10 mois pour des raisons évidentes, est devenu un nouveau centre de vaccination contre le COVID-19.
Plusieurs centaines de personnes, dont des travailleurs médicaux et des plus de 65 ans, ont reçu une première injection du vaccin contre le COVID-19 sur ce parking. L’objectif étant de parvenir à administrer 7000 doses de vaccin par jour, au meilleur de sa forme. Ainsi, le parc espère contribuer à la réouverture de l’économie locale et du tourisme.
La Californie est l’un des principaux foyers de l’épidémie aux États-Unis. Elle a franchi le cap des 30 000 morts ce mois-ci et le nombre de cas (2,75 millions) a doublé depuis début décembre. La région a lancé l’opération « Indépendance » avec pour ambition de vacciner plus de 3 millions de personnes d’ici la fête nationale du 4 juillet.
Aux États-Unis, la campagne de vaccination marche plutôt bien (mieux qu’en France, au moins). Aux dernières nouvelles, ce sont déjà plus de 10 millions de personnes qui ont reçu la première injection du vaccin. Ce chiffre représente 10% de la population totale des États-Unis.
Source : L’Écho Touristique
En attendant de pouvoir à nouveau voyager, on se retrouve très vite pour de nouvelles actus du monde du tourisme !
Retrouve les revues d’actualité du tourisme #1 et #2 !