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Les arnaques les plus fréquentes en voyage

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Photo by Christine Roy on Unsplash

Qui dit touriste dit cible facile. Il arrive que des personnes mal intentionnées profitent d’une personne n’ayant pas tous ses repères pour l’escroquer. Toutes les arnaques ne sont pas graves, mais il est quand même important de rester sur ses gardes pour ne pas que le voyage tourne au cauchemar.

Aujourd’hui, je te propose de découvrir les arnaques les plus fréquentes en voyage, pour ne pas être plus pigeon que voyageur.

 

Les arnaques dans les transports

 

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Photo by Eric Nopanen on Unsplash

Tu es souvent amené à utiliser les moyens de transports locaux durant ton séjour. Malheureusement, l’arnaque se cache parfois même derrière les guichets du métro.

Première étape : aller déposer tes valises à l’hôtel en prenant un taxi. Et premières emmerdes. Attention aux faux taxis qui profitent que tu ne connaisses pas la route pour te faire prendre des détours et augmenter le prix de la course.

Certains peuvent te dire que le compteur est hors-service pour pouvoir tranquillement choisir le prix (tu t’en doutes, il sera élevé). On pense aussi au compteur truqué ou pas remis à zéro… Bref, une multitude de pigeonades pour te souhaiter la bienvenue.

Attention aussi à ce taxi qui te propose gentiment de te faire découvrir la ville et t’emmène – par hasard – dans une petite boutique locale. Si tu achètes 2-3 bricoles, ça l’arrange, puisqu’il y a de grandes chances qu’il touche une commission.

Quand tu leur donnes le nom de ton hôtel, certains taxis peuvent te dire que celui-ci est fermé ou complet, dans le seul but de t’emmener dans un autre établissement et là encore, de toucher une commission.

Je ne te dis pas de ne plus parler à aucun chauffeur de taxi, mais seulement d’appliquer les précautions de base. Renseigne-toi sur le prix des courses en amont, prends des taxis officiels (avec licence) ou des ubers, prépare ta monnaie, vérifie le compteur, évite de payer à l’avance et suis l’itinéraire sur ton portable. Ou alors, prends les transports en commun.

Quoique. Les bus ou métro ne sont pas totalement safes face aux arnaqueurs. Si tu habites à Paris, tu connais les vendeurs à la sauvette qui te proposent des tickets moins chers (souvent des tarifs réduits – attention à l’amende si tu croises un contrôleur). Comme les faux taxis, il existe de fausses navettes qui te coûteront minimum un rein.

Là encore, quelques précautions s’imposent : achète tes billets en ligne ou directement au guichet, vérifie le prix que payent les locaux, ne prends que des transports officiels.

Pour finir, reste vigilant tout au long du voyage. Quand tu loues un scooter, méfie-toi si celui-ci se fait voler et qu’on te demande de payer l’assurance. Parfois, c’est l’entreprise elle-même qui arrange le coup. Si tu profites d’un tour de tuk-tuk, attention aux faux accidents où on te demande là encore de payer les réparations.

 

Les arnaques dans les commerces

 

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Photo by Sunyu on Unsplash

Un bon touriste est un touriste qui consomme. Un très bon touriste, c’est un touriste qu’on arnaque. Au-delà des simples contrefaçons, les commerces redoublent de stratagèmes pour te faire raquer de manière pas très honnête. Certains appliquent par exemple des « prix touristes » ou oublient de rendre la monnaie (oups).

On trouve cette arnaque dans quasi toutes les destinations touristiques mais notre chère Paris est experte. Dans certains établissements fréquentés par les touristes, on applique des suppléments cachés (un peu de lait dans le café, un litre de bière au lieu d’une pinte) pour justifier un prix plus élevé.

Les hôtels ne sont une fois de plus pas en reste. Certains hébergements jouent la confusion en se faisant passer pour d’autres, plus réputés. Même nom, logo similaire, un petit autocollant Lonely Planet pour rassurer… Et l’arnaque est jouée.

Le mieux est de vérifier les avis laissés sur internet. Là encore, il faut être vigilant : certains établissements se jouent de Tripadvisor et écrivent eux-mêmes leurs avis. Mais dans l’ensemble, les critiques véridiques sont faciles à repérer et elles pourront t’éviter de mauvaises surprises (comme par exemples des charges cachées).

Restons dans le thème pour évoquer la redoutable arnaque à la location de vacances. Récemment, de jeunes françaises ont relaté leur expérience sur Twitter. Pensant avoir réservé sur Booking une villa en Croatie pour 2 semaines, elles se sont retrouvées sur place face à un terrain vague. Prix de l’arnaque : 6500€.

Heureusement, elles ont pu être remboursées. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde et ces arnaques sont extrêmement fréquentes. Pour éviter tout désagrément, ne jamais payer hors de la plateforme de réservation. Et tant pis pour la commission – ça sera toujours moins cher que 6500€.

Pour t’assurer qu’une location existe vraiment, tu peux utiliser ton ami Google : cherche l’adresse sur Google Maps et vérifie les photos ou même copie-colle l’annonce dans ton moteur de recherche pour voir si elle est présente sur plusieurs sites. Là encore, les avis clients sont tes amis.

Ah et globalement, les fautes d’orthographe sont rarement bon signe. On tolère évidement de petites lacunes (personne n’est parfait) mais une faute tous les trois mots : c’est louche.

 

Pickpockets et autres variantes

 

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Photo by Jp Valery on Unsplash

Pour prendre ta thune, tous les coups sont permis. Même l’intervention de la police. Certains arnaqueurs n’hésitent pas à se grimer en officier pour te demander tes papiers en te faisant les poches. Pour repérer les acteurs, tu peux demander aux faux flics de t’escorter au commissariat : il y a de grandes chances qu’ils abandonnent la mission.

Le problème, c’est quand les arnaqueurs sont de vrais flics. Dans certains pays, les policiers peuvent t’arrêter avec une raison bancale et te demander un pot de vin pour te laisser partir. D’autres te demandent une commission pour entrer dans un village ou même pour déclarer un vol au poste de police.

Heureusement, tous les voleurs ne sont pas en uniforme. Certains sont des singes. À Bali, par exemple, les animaux sont parfois dressés pour ouvrir ton sac à dos et te voler ton portefeuille.

Parmi les voleurs étonnants, il y a aussi ceux qui te volent en te rendant service. Par exemple, ceux qui agrippent le poignet des touristes et leur attachent un bracelet de force, qu’ils lui demandent ensuite de payer. Très fréquent aux alentours du Sacré Cœur.

Autre spécialité parisienne : un inconnu t’accoste avec une bague à la main et te demande si c’est toi qui viens de la faire tomber. Quand tu lui dis non, il décide tout de même de te l’offrir. Pour le remercier, tu peux bien lui donner une petite pièce, non ?

On a aussi celui qui surgit de nulle part pour t’aider quand tu te reçois une crotte de pigeon dans la rue. Ne t’emballe pas, son pote est en train de te faire les poches. Il y a également cette femme qui te drague dans un bar et avec qui tu passes toute ta soirée. Lorsque le bar ferme, surprise : la femme a disparu, ton portefeuille aussi.

Comment oublier la célèbre arnaque au bonneteau ? On propose aux passants de trouver la balle cachée sous l’un des trois gobelets. Pour participer, il faut payer mais si tu gagnes, tu remportes la mise. Évidemment, un passant gagne le gros lot. Content, tu arrives pour jouer et forcément : tu perds. Le passant était complice, toi tu es un pigeon.

On compte un grand nombre d’arnaques de tout genre, il serait impossible de toutes les citer. Pour les éviter, un peu de bon sens : mettre son argent dans plusieurs poches, faire ses transactions dans des organismes officiels, ne pas montrer ses objets de valeur…

Et puis, globalement : ne pas être trop naïf.

 

L’idée de cet article n’est pas de te rendre parano. Le fait d’être un touriste t’expose à quelques menaces supplémentaires, ce n’est pas pour rien que l’agression la plus commune en voyage est le vol. Dans beaucoup de pays, le touriste symbolise la richesse et les conditions de vie difficiles des locaux peuvent expliquer le recours à l’arnaque.

Le plus important, c’est que tu sois au courant et qu’ainsi, tu évites d’être un pigeon. Mais il est aussi nécessaire de garder en tête que les galères font partie du voyage et qu’au pire des cas, il ne s’agit souvent que de possessions dont tu arriveras (un jour) à faire le deuil. Oublie donc que tu viens de te faire voler ton portable, que ton taxi t’a arnaqué de 130 balles et que ton hôtel n’était qu’un terrain vague : profite de tes vacances.

 

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