Les instagramers en voyage
Comme tu le sais déjà, les réseaux sociaux ont beaucoup changé notre manière de voyager. Les jeunes voyagent plus, choisissent leurs destinations sur internet et font de leur smartphone un compagnon de vacances privilégié.
En tant que réseau social officiel du seum, Instagram influence énormément nos voyages. On remarque une multiplication de comportements similaires parmi les utilisateurs (et non, je ne parle pas des selfies devant Auschwitz).
Peut-être que tu les trouves ridicules. Peut-être que tu les imites. Parlons des habitudes d’instagramers en voyage.
Attendre longtemps, trop longtemps
Te voilà enfin arrivé devant le spot incontournable, celui que tu vois dans les posts de tous les influenceurs, sur toutes les photos que tu rêves d’imiter… Et clairement, tu n’es pas le seul. Tu te retrouves à faire la queue 2h30 pour faire cette photo devant le signe Las Vegas.
Jouer les précurseurs de tendance
Tu ne voyages pas comme tout le monde. Tu es toujours en quête du resto pas-trop-connu-mais-assez-pour-les-likes. Avoir la même photo que ton voisin ? Le cauchemar. Mais tu es trop feignant pour chercher tes propres spots. Tu tapes donc « endroits insolites Londres » sur Google comme tout le monde.
Céder à l’appel du cliché
Parisien, tu ne peux t’empêcher de mépriser les touristes qui tentent de toucher la pointe de la Tour Eiffel pour une photo trompe-l’œil. Pourtant, ton objectif te démange en voyage à Pise et finalement, tu craques. Et non, le second degré n’est pas une excuse pour ta photo cliché.
Faire rêver la communauté
Face à un paysage paradisiaque, tu te sens très inspiré. Tu saisis ton téléphone pour publier une vidéo de ton trip sur fond de Petit Biscuit, avec une longue description expliquant l’importance de vivre des vacances déconnectées. Tu espères que ça va faire du like.
Poster à la limite de l’excès
En vacances, tes followers s’intéressent beaucoup à tes 3 (ou 6) repas de la journée. Du moins, c’est ce que tu penses quand tu postes une énième photo de ta glace à la plage. Tu sais qu’il faut te calmer mais tu ne peux t’empêcher de penser à Gérard, ton collègue, en train de baver sur tes stories à des milliers de kilomètres.
Petit disclaimer : je ne suis personne pour juger les accros au réseaux (j’en suis une moi-même). Et en fait, tu n’es personne pour juger non plus. Alors range ta haine, ouvre Instagram et profite : je viens de poster une nouvelle photo.
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