Expositions à voir sur Google Arts & Culture #3
Comment s’occuper pendant le confinement ? Peut-être grâce aux nombreuses expositions à découvrir en ligne sur le merveilleux site de Google Arts & Culture.
Aujourd’hui, je te propose de découvrir ma sélection d’expositions à voir sur la plateforme.
La France : le pays de la mode
Cette exposition s’intéresse à l’impact économique et culturel de la mode sur la France. Actuellement, le secteur représente dans son ensemble 1,7% du PIB français. Comment l’industrie de la mode reflète-elle les tendances qui façonnent la société ?
Les grandes marques de mode françaises s’inspirent d’une tradition française d’humanisme et de baroque. Elles mettent la créativité au premier plan, avant même l’utilité de l’objet. L’objectif : créer à travers le vêtement une émotion qui traverse les époques.
L’exposition s’intéresse aussi à la Fashion Week de Paris, qui s’étend sur plus de 38 jours sur toute l’année. L’évènement génère plus de 400 millions d’euros par an et a un impact international : 50% des marques présentées ne sont pas françaises.
La révolution numérique a aussi marqué l’industrie de la mode, la forçant à repenser tout son fonctionnement. Face aux nouvelles préoccupations du public, le secteur devra s’adapter aux questions de développement durable.
L’influence de la mode sur la France sur Google Arts & Culture
Fun facts sur le Château de Versailles
En 1661, Louis XIV demande à André Le Nôtre de concevoir et d’aménager les jardins du Château de Versailles. Le projet dure 40 ans et rentre dans l’histoire. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le domaine accueille plus de 7 millions de visiteurs par an.
L’exposition nous propose de découvrir le célèbre Château de Versailles avec un nouveau regard. À travers quelques infos plus ou moins insolites, elle nous fait voyager dans l’histoire du lieu ayant servi de domicile à de nombreux rois français.
Les incontournables jardins du Château de Versailles se composent de 372 statues et de 600 fontaines. Au 17ème siècle, l’odeur des fleurs étaient tellement forte qu’elle faisait tomber malades les visiteurs et provoquait leur fuite.
Comment parler de Versailles sans évoquer la Galerie des Glaces ? Faite de 357 miroirs, sa construction a démarré en 1678. On a fait venir sur place des artisans réputés de Venise en leur interdisant de s’enfuir sous peine de condamnation à mort.
11 secrets sur le Château de Versailles sur Google Arts & Culture
Kandinsky : les débuts de l’abstraction
On le surnomme l’inventeur de l’abstraction picturale. Dès 1910, Kandinsky abandonne la peinture figurative pour adopter une approche spirituelle de l’art. Pour lui, les formes et les couleurs doivent avoir une vie automne sans forcément représenter la réalité.
Dans son traité « Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier », Kandinsky explique que l’art est une transmission directe de pensées et d’émotions. Pour lui, il s’agit d’une conversation d’âme à âme, d’une nouvelle relation entre peintre et spectateur.
Dans cette exposition, le Centre Pompidou nous présente l’histoire de Kandinsky et son travail. Celui-ci s’inscrit dans une rupture radicale des règles de l’art pictural de l’époque. Il s’agit de l’un des artistes les plus importants du 20ème siècle.
Le Centre Pompidou nous fait entrer dans l’univers de Kandinsky. Nous pourrons par exemple découvrir sa théorie de l’harmonie des couleurs. Ou bien encore sa vision de la ligne, qu’il définit comme l’empreinte de l’énergie, la trace visible de l’invisible.
Kandinsky, pionner de l’abstraction sur Google Arts & Culture
L’histoire de la superstition
Contempler les étoiles, scruter les paumes de la main, étudier la coagulation du fromage… En Europe, nous avons toujours eu de nombreuses manières de trouver des réponses à nos questions et de faire la connaissance de l’inconnu.
Les drabardi, diseuses de bonne aventure roms, offraient leurs services aux étrangers et ont exporté la chiromancie, la lecture dans les lignes de la main. Au Moyen Âge, les chasseurs de sorcières utilisaient les tâches sur les paumes pour prouver les pactes sataniques.
La planche Ouija, inventée en Amérique à la fin du 19ème siècle, était vendue à Londres comme divertissement familial avant d’être utilisée dans une scène de L’Exorciste. À cause du film, l’objet a acquis une nouvelle réputation terrifiante.
L’exposition aborde d’autres pratiques comme la tasséomancie, la divination de la tasse, importée par les Turcs en Europe. Elle consiste à prédire l’avenir grâce aux formes des feuilles de thé ou du marc de café au fond d’une tasse.
Superstitions et prédictions sur Google Arts & Culture
Jeux de mains…
L’exposition s’intéresse à 12 gestes de la main ayant marqué la culture européenne et qu’on peut retrouver dans de nombreux tableaux. Langage codé aux significations précises, ces gestes sont utilisés comme symboles pour faire passer des messages.
Par exemple, le peintre Joseph Ducreux a réalisé une série d’autoportraits aux poses exagérés. Il est sans doute l’un des premiers artistes à choisir comme objet de travail les gestes courants de la main.
Dans les années 1920, les affiches de recrutement de l’armée polonaise utilisaient le doigt menaçant pour exiger l’enrôlement du spectateur. Après la Seconde Guerre Mondiale, les Européens ont emprunté les pouces en l’air des Américains pour dire « OK ».
D’autres gestes sont plus subtils, comme le poing fermé. Il peut aussi bien être symbole de pouvoir que de résistance. Au 20ème siècle, il a beaucoup été utilisé dans l’art pictural pour représenter la lutte populaire contre les différentes répressions.
Ces mains qui en disent beaucoup sur Google Arts & Culture
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